Mais avant tout qu’est-ce qu’un DCP ?
D’après la définition de wikipedia, un DCP (Digital Cinema Package) est l’équivalent en cinéma numérique de la copie de projection argentique.
Pour quel type de diffusion utiliser un DCP ?
La première question a se poser pour la réalisation d’un DCP est son usage. En effet, un DCP peut en avoir plusieurs :
• Diffusion d’un long métrage dans une sélection de cinéma nationaux ou internationaux
• Diffusion d’un court-métrage ou un documentaire
• Présentation d’un film annonce
• Diffusion d’une publicité
Les différentes étapes
La première étape dans la fabrication d’un DCP est de définir les sources et les conformer si besoin.
- La piste vidéo, au format HD, 2K ou 4K dans un format avec une compression faible
- La ou les pistes audio, de préférence en 5.1 (possibilité d’upmix d’un stréto en surround)
- La ou les pistes sous-titres, synchronisé sur la vidéo et généré en XML DCP.
- Les éléments annexes tels que les cartons ou les logos
La deuxième étape est la programmation du DCP. Cette étape consiste en l’assemblage sur une timeline de la vidéo, du ou des audio et du ou des sous-titres. On définit à cette étape si la vidéo doit être cryptée ainsi que les metadata comme le titre et le type de DCP.
La troisième étape est le multiplexage du DCP pour générer les différents fichiers conformes à la norme DCI.
Qu’est-ce qu’une CPL ?
C’est l’acronyme pour Composition Play List.
C’est le fichier inclus dans le dossier du DCP qui gère la play list pour chaque version du DCP. Par exemple si votre DCP a une version originale sous-titrée et une version française, vous aurez deux CPL distinctes. C’est au moment de la projection que l’opérateur va choisir quelle CPL il va jouer.
Qu’est-ce qu’une KDM ?
KDM est la Key Delivery Message. C’est une clé numérique générée par le studio pour un DCP crypté. Celle-ci sera unique pour chaque salle avec une date de début et de fin.
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